Carmen
Opéra en quatre actes de Georges Bizet
Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
d’après la nouvelle de Prosper Mérimée
Version originale en français
Fiche artistique
Direction musicale : Martin Mázik
Mise en scène : Roberta Mattelli
Conception et réalisation décors : Alfredo Troisi
Costumes : Arrigo (Milano - Italia)
Perruques : Artimmagine (Napoli - Italia)
Chaussures : Calzature Epoca (Milano – Italia)
Solistes et Orchestre de la Compagnie Lyrique OPERA 2001
Coro Lirico Siciliano
Carmen: Rachele Raggiotti, Teresa Ortenzi
Micaela: Francesca Bruni, Yeonjoo Park
Don José: David Baños, Eduardo Sandoval
Escamillo: Giulio Boschetti, Thomas Weinhappel
Frasquita: Stephanie Van der Goes
Mercedes: Roberta Mattelli
Zúñiga: Gaetano Triscari
Morales: Filiberto Bruno
Dancaire: Rosario Grauso
Remendado: Pietro Picone
* Distribution à titre d'information, non contractuelle
Synopsis
L'action se passe à Séville et dans les environs, au début du XIXe siècle.
Acte I - Une place de Séville
Vers 1820, la manufacture de tabac est la principale attraction de Séville. Sous la surveillance de l’armée, les badauds viennent observer les cigarières qui travaillent à la prospérité de la ville. Parmi elles se distingue Carmen, une séductrice qui choisit ses amants au gré de sa fantaisie. Les hommes qui s’empressent l’intéressent moins que Don José, un brigadier taciturne. Elle lui lance une fleur avant de rentrer à l’atelier. Impressionné, José reçoit la visite d’une jeune fille de son village qui lui apporte une lettre de sa mère. Ce souvenir le réconforte et il envisage sereinement son mariage avec Micaëla. La sortie désordonnée des cigarières interrompt sa lecture. Une rixe vient d’éclater. Le lieutenant Zuniga ordonne à José d’arrêter Carmen. Après s’être dérobée aux questions, elle tente d’amadouer José qui ne peut résister à sa séduction. Elle lui donne rendez vous à la taverne de Lillas Pastia et il la laisse s’échapper
Acte II – Dans la taverne, repaire des contrebandiers
Un mois plus tard, Carmen et ses compagnes Frasquita et Mercédès dansent chez Lillas Pastia. Zuniga et d’autres officiers prolongeraient bien la soirée mais les femmes les congédient. La fermeture de la taverne est retardée par le passage du torero Escamillo et de son cortège. Le héros de l’arène remarque aussitôt Carmen, qui le repousse comme elle a repoussé Zuniga. Après leur départ, les femmes accueillent le Dancaïre et le Remendado, des contrebandiers. Carmen refuse de les suivre : elle attend José qui sort de la prison où son évasion l’a jeté. Elle commence à danser pour lui quand résonne l’appel de la caserne. Quoique dégradé, José est résolu à faire son devoir. Mais Zuniga fait irruption, à la recherche de Carmen. Les contrebandiers séparent les deux jaloux et José doit les suivre dans la clandestinité.
Acte III – Dans la montagne
La caravane des contrebandiers s’établit aux portes de Séville. En attendant de passer les marchandises, les femmes tirent les cartes. Lassée de José, Carmen lit dans les siennes sa fin tragique. Elle emmène ses compagnes amadouer les douaniers pendant que José, dévoré de jalousie, garde le camp. Non loin de là, Micaëla le recherche pour le ramener dans le droit chemin. Mais c’est le torero Escamillo que José arrête dans les rochers : il attend Carmen dont il est amoureux. Les deux hommes s’affrontent au couteau. Le retour de Carmen interrompt le combat et Escamillo invite la bande aux courses de Séville. Au moment de lever le camp, les contrebandiers découvrent Micaëla. Elle parvient à convaincre José de la suivre pour retrouver sa mère mourante.
Acte IV – Devant les arènes
À l’entrée des arènes de Séville, l’animation est à son comble quand arrive le défilé de la quadrille. Escamillo entre avec Carmen à son bras : le danger les menace tous deux, Escamillo dans l’arène, Carmen en la personne de José que la garde n’a pu arrêter chez sa mère et qui est venu rôder autour de la fête. Les deux anciens amants s’affrontent pendant la corrida. Repoussant supplications, promesses et menaces, Carmen jette à José la bague qu’il lui avait offerte. Il la tue