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Le Trouvère
Titre original: "Il Trovatore"
Opéra en 4 actes de Giuseppe Verdi
Livret de Salvatore Cammarano & Leone Bardare
Version originale en italien, opéra surtitré en français
Fiche artistique
Direction musicale : Martin Mázik
Mise en scène : Roberta Mattelli
Direction artistique : Luis Miguel Lainz
Conception Scénographie & costumes : Alfredo Troisi
Realisation des costumes : Arrigo (Milán - Italie)
Perruques : Mario Audello (Turín - Italie)
Chaussures : Calzature Epoca (Milán – Italie)
Solistes, Chœurs et Orchestre de la Compagnie Lyrique OPERA 2001
LE COMTE LUNA, baryton
Giulio Boschetti, Javier Galán, Paolo Ruggiero
LEONORA, soprano
Hiroko Morita, Melanie Moussay
AZUCENA, mezzo
Jiujie Jin, Rachele Raggiotti
MANRICO, ténor
David Baños, Valeriy Georgiev, Eduardo Sandoval
FERRANDO, basse
Ivaylo Dhzurov
INÉS, soprano
Francesca Bruni
RUIZ, ténor
Dimiter Dimitrov
VIEJO GITANO, baryton
Nikolay Bachev
* Distribution à titre informatif, non contractuelle et modifiable sans préavis
Présentation de l'oeuvre
L’action se situe en Biscaye et en Aragon, au XVème siècle.
Il Trovatore a été pendant de nombreuses années un opéra de réputation mondiale, et peut-être le plus populaire du répertoire dans tous les pays.
C’est un opéra d’une verve extrème, d’une nature fougueuse, d’un tel génie mélodramatique que l’auteur a développé des mélodies passionnées, produisant un effet dramatique à partir de rytmes de danses telles que la mazurka et la valse. La musique est vive, spontanée et émouvante. Les absurdités, complexités, obscurités de l’intrique sont balayées par son irresistible avancée. L’une des raisons pour lesquelles l’intrigue semble tellement inextricable est que l’on connait déjà censé connaître une bonne partie de l’histoire avant le levé du rideau. Ces évènements sont contés par par Ferrando, le capitaine de la garde du comte de Luna, peu avant le debut de l’opéra.
Synopsis
Acte 1 - Le duel
Ferrando, capitaine de la garde du comte De Luna raconte à ses hommes dans quelles terribles circonstances est mort le frère de son maître alors qu’ils étaient enfants (« Di due figli vivea »). L’un des frères a été enlevé et probablement jeté dans un bûcher par une bohémienne dont la mère avait été condamnée pour sorcellerie par le père des deux garçons. Leonora, dame d’honneur de la princesse d’Aragon, aime un mystérieux trouvère qui vient sous ses fenêtres la nuit pour lui chanter son amour (« Tacea la note placida »). Le comte di Luna passionnément amoureux de Leonora, surprend les deux amants (« Deserto sulla Terra »). Leonora, abusée par l’obscurité croit étreindre le trouvère, Manrico, alors qu’elle s’est jetée dans les bras du comte. Fou de jalousie, il reconnaît de surcroit un ennemi politique dans ce rival détesté. Les deux hommes se battent en duel, malgré les supplications de Leonora (« Di geloso amor sprezzato »).
Acte 2 - La gitane
Dans un camp de Bohémiens très animé (« Vedi ! le fosche nocturne »), la mère de Manrico, la gitane Azucena, est hantée par une vision d’horreur. Elle revoit le bûcher où fut jetée sa propre mère (« Stride la vampa »). En suppliant son fils de la venger, elle lui raconte comment elle a volé l’enfant du vieux comte De Luna, responsable de la condamnation de sa mère. Elle voulait jeter cet enfant dans le feu mais, par méprise, elle y a jeté son propre fils (« Condotta ell’era in ceppi ») ! Manrico commence à douter qu’elle soit bien sa mère, mais Azucena feint la confusion pour rassurer Manrico sur son amour maternel indéfectible. L’aide de camp de Manrico l’informe que Leonora, le croyant mort, va entrer dans les ordres. Manrico court l’en empêcher. Il rencontre le comte De Luna venu lui aussi s’opposer au projet de celle qu’il aime plus que jamais. Manrico parvient à s’enfuir avec Leonora, laissant le comte en proie à la plus véhémente fureur.
Acte 3 - Le fils de la gitane
Les troupes du comte De Luna assiègent Castellor où Manrico a trouvé refuge avec Leonora (« Squilli, echeggi la tromba guerriera »). Azucena est faite prisonnière alors qu’elle rôdait aux abords du camp à la recherche de Manrico. Le comte comprend qu’il a capturé la mère de son ennemi et que c’est elle qui a assassiné son frère autrefois (« Tua prole, o turpa Zingara »). Il ordonne qu’elle soit brûlée. Dans la forteresse assiégée, Manrico et Leonora sont sur le point de s’unir quand on leur annonce la capture d’Azucena. Manrico laisse Leonora pour voler au secours de sa mère avec ses hommes (« Di quella pira »).
Acte 4 - Le supplice
Manrico a échoué dans sa tentative pour libérer sa mère. Tous deux sont maintenant prisonniers du comte (« Sull’orrida torre »). Leonora jure de tout faire pour sauver Manrico. Elle propose au comte de s’offrir à lui en échange de la vie du trouvère (« Fra te che parli ? »), mais elle absorbe secrètement un poison contenu dans sa bague (« Vivrà ! Contende il giubilo »). De Luna croit enfin triompher. Leonora va trouver Manrico dans son cachot pour le supplier de fuir. Il devine quel marché elle vient de conclure avec le comte et il la maudit en croyant qu’elle a définitivement trahi son amour. Il comprend trop tard son sacrifice. Quand De Luna arrive, Leonora meurt empoisonnée dans les bras de Manrico. Le comte, trompé dans ses espérances amoureuses, ordonne la mise à mort de Manrico. Azucena révèle enfin la véritable identité de celui qu’elle disait être son fils : le comte De Luna vient de tuer son propre frère en la personne du trouvère, Manrico. Azucena a vengé la mort de sa mère.