Tosca
Opéra en trois actes Giacomo Puccini
livret de Giacosa et Illica d’après la pièce de Victorien Sardou. “La Tosca”.
Crée le 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome.
Version originale en italien, opéra surtitré en français
Fiche artistique
*Distribution provisoire à titre informatif, non contractuelle et modifiable sans préavis.
Direction musicale : Martin Mázik, Dominique Rouits
Mise en scène : Roberta Mattelli
Direction artistique : Luis Miguel Lainz
Scénographie : Alfredo Troisi
Costumes : Arrigo (Milan - Italie)
Perruques : Mario Audello (Turin - Italie)
Chaussures : Calzature Epoca (Milan – Italie)
TOSCA
Melanie MOUSSAY, Michelle FRANCIS COOK, Chrystelle DI MARCO
CAVARADOSSI
David BAÑOS, Eduardo SANDOVAL, Javier PALACIOS
SCARPIA
Giulio BOSCHETTI, Paolo RUGGIERO, Julien VERONESE
ANGELOTTI
August METODIEV
SACRISTAN
Matteo Peirone, Giancarlo TOSI
SCIARRONE
Nikolay BACHEV
SPOLETTA
Dimiter DIMITROV
*Distribution provisoire à titre informatif, non contractuelle et modifiable sans préavis.
Présentation de l'oeuvre
Tosca, personnage le plus saisissant né de la plume de Puccini, s’inspire d’un personnage créé au théâtre par la grande Sarah Bernhardt. Avec Rome en toile de fond, l’opéra tisse une histoire d’amour et de politique des plus réalistes, sur laquelle plane, dès le lever de rideau, la figure du terrifiant chef de police Scarpia, dont le poison contamine peu à peu cet oppressant huis clos.
Tosca, ce sont deux heures d’action et de passion coulées dans un lyrisme torrentiel et une orchestration luxueuse, sur un livret qui a l’efficacité d’un scénario de cinéma. Art, amour, religion, sadisme, complots… Tous les ingrédients du parfait mélodrame s’entremêlent et résonnent avec une force et une modernité intactes.
Synopsis
Acte 1
L’église de Sant’Andrea della Valle. Sur la droite la chapelle Attavanti ; sur la gauche, une estrade et un dais.
Angelotti, républicain en fuite, s’est réfugié dans l’Eglise Sant’Andrea della Valle, où Mario Cavaradossi achève un portrait de madone à laquelle il a prêté les traits d’une inconnue : il pense, en la voyant, à sa maîtresse la cantatrice Floria Tosca.
Tosca et Mario enlacés… Tosca est jalouse et sent une présence dans l’Eglise. Mais elle se laisse attendrir et donne rendez-vous à son Mario le soir même. A peine est-elle sortie et Angelotti en lieu sûr qu’une salve de canons annonce l’évasion. Scarpia est certain du passage du fugitif dans l’église : de surcroît, le départ inattendu du républicain Cavaradossi confirme ses soupçons. Mais Scarpia rêve surtout de posséder la belle Tosca. En plein fantasme, il joint sa voix au Te Deum.
Acte 2
Scarpia et Tosca s’affrontant.
Dans le Palais Farnèse, Scarpia a fait torturer Mario pour connaître la cachette d’Angelotti. Mais c’est Tosca, brisée, qui a révélé le secret. Elle pourra sauver son amant du peloton d’exécution, promet Scarpia, à la seule condition qu’elle se donne à lui. Tosca supplie son bourreau…
Acte 3
Mario mené sur la terrasse du Château Saint-Ange. Tosca a poignardé Scarpia puis lui a arraché le sauf-conduit qui doit en principe sauver Mario. Ce dernier, enfermé au Château Saint-Ange, se remémore les heureux moments passés…
Tosca explique à Mario qu’il doit se prêter à un semblant d’exécution, comme Scarpia l’a planifié. Mais c’était un piège : les balles tirées sont réelles, et Mario s’effondre pour de bon ! Tosca est perdue. Prise de panique devant les officiers venus l’arrêter pour son crime, elle enjambe le parapet : « Oh, Scarpia, devant Dieu ! » lance-t-elle avant de se jeter dans le vide.