Turandot
Opéra en trois actes de Puccini
Version originale en Italien avec sous-titres en Français
Livret d’Adami et Simoni, d’après la fable de Gozzi
Fiche artistique
Direction musicale : Martin Mázik
Mise en scène: Roberta Mattelli
Direction Artistique : Luis Miguel Lainz
Création costumes et Décors : Alfredo Troisi
Réalisation des décors: Laboratorio Tecnoscena (Italie)
Costumes: Sartoria ARRIGO (Italie)
Chaussures: Calzature di Epoca (Italie)
Perruques: Artimmagine de Emanuela Passaro (Italie)
Solistes, Chœur et Orchestre de la compagnie lyrique OPERA 2001
DISTRIBUTION (*en cours de sélection)
La Princesse Turandot - Soprano
Mélanie Moussai, Héloïse Koempgen
L’empeureur Altoum – Ténor
Timur, roi de Tartarie en éxil - Basse
Yvaylo Dzhurov
Calaf, son fils - Ténor
Eduardo Sandovall
Liù, una esclave - Soprano
Francerca Bruni
Ping, Grand Chancelier de Chine – Baryton
Pang, Grand Maître des provisions – Ténor
Pong, Gran Maître de la cuisine impériale – Ténor
Un Mandarin - Baryton
Distribution à titre informatif, pourra être modifiée sans préavis
Synopsis
Act I
Le peuple de Pékin attend l’exécution du prince de Perse qui vient d’échouer dans la résolution des trois énigmes que propose à chacun de ses prétendants la princesse Turandot. Dans la foule, se dissimule le prince Calaf. Il retrouve son père, Timur roi de Tartarie détrôné par l’empereur de Chine (« O mio figlio ! »). Aveugle, celui-ci est accompagné de la jeune esclave Liù qui lui est restée fidèle dans son exil, par amour pour Calaf. Elle aime passionnément le jeune prince parce qu’autrefois, dans son palais, il lui a souri. Tous les trois doivent rester incognito pour survivre dans la ville de leurs ennemis. Calaf, ébloui à son tour par la beauté de Turandot (« Si profuma, di lei l’oscurità »), décide de se soumettre à l’épreuve des trois énigmes, malgré les supplications de Timur et de Liù ( « Signore, ascolta »).
Act II
Les trois mandarins Ping, Pang et Pong se lamentent sur les malheurs de la Chine en pleine décadence. Ils souhaitent que leur princesse découvre enfin l’amour pour que cessent les exécutions (« Non v’è in China »). Les trompettes annoncent le début de la cérémonie des énigmes présidée par huit sages (« Gravi, enormi ed impotenti »).Le vieil empereur Altoum regrette la cruelle loi qu’il a permis à sa fille d’instaurer (« Un giuramento atroce »). Turandot paraît et explique pourquoi elle a décidé cette sanglante épreuve (« In questa Reggia »). Elle venge ainsi sa lointaine aïeule qui fut violée et tuée par un étranger. Calaf trouve la réponse aux trois énigmes : l’espoir, le sang et Turandot. La foule exulte après cette victoire. Turandot supplie son père de la délivrer de sa promesse de mariage. Calaf qui veut obtenir son amour et non sa soumission, lui propose alors un nouveau défi : qu’elle découvre son nom avant l’aube et il acceptera d’être mis à mort (« Tre enigmi m’hai proposto »).
Act III
Nul n’a le droit de dormir dans Pékin. Tous doivent chercher à découvrir le nom de l’étranger, mais Calaf croit à sa victoire sur l’inflexible princesse (« Nessun dorma »). Ping, Pang et Pong cherchent à soudoyer le prince qui résiste à toutes les tentations. Mais Timur et Liù, qu’on a vus avec Calaf, sont arrêtés. Pour préserver Timur, Liù affirme être la seule à connaître le nom de l’étranger (« Il nome che cercate »). Elle résiste à la torture à la stupéfaction de Turandot qui ne comprend pas d’où lui vient un tel courage (« Tanto amore segreto » - « Tu, che di gel sei cinta »). Pour ne pas parler, Liù finit par s’emparer du poignard d’un soldat pour se donner la mort. Calaf reproche à Turandot son insupportable cruauté. Il lui donne un baiser passionné qui parvient à bouleverser l’insensible princesse. Et il se met définitivement à sa merci en lui révélant lui-même son identité. Au moment de triompher en proclamant le nom du prince à son père et au peuple rassemblé, Turandot annonce : « Je connais le nom de l’étranger. Son nom est Amour ». La foule acclame les deux amants enlacés.